O Zimbreiro veut dire en portugais le genévrier, cet arbre dont on utilise les baies pour cuisiner ou fabriquer du gin. Il est d’ailleurs possible d’en voir dans notre jardin ou le long des chemins autour de la maison. C’est également le nom que les premiers occupants avaient donnés à la propriété.
C’est tout d’abord une histoire de famille et d’amour pour les Açores et surtout l’île de Pico.
Il y a presque 30 ans, Jérémy et ses parents, Dani et François, ont découvert les Açores en vacances comme vous et moi. Ils sont revenus chaque année, à différentes saisons pour s’imprégner un peu plus de l’atmosphère de Pico. Puis, au bout d’un certain temps, ils ont décidé d’acheter un terrain et une ruine à la pointe de l’île pour y faire construire une maison de vacances. Les hasards de la vie en ont finalement fait leur résidence principale. Dani et François ont quitté leur salon de coiffure en Belgique et ont définitivement posé leurs valises à Piedade. Ils y ont ouvert une poterie « O Oleiro » au rez-de-chaussée de leur maison.
Lors de l’installation, Jérémy est venu passé plusieurs mois sur Pico pour les aider. Il a fallu tout reconstruire et dompter ce grand terrain de plus de 3 hectares couvert de broussailles et de champs de maïs.
Au cours des premieres années, la maison du potier a fait peau neuve et les premiers bâtiments sont sortis de terre. Les premières chambres étaient construites. Ont suivi la piscine et la maison en bois. La toute première maison en bois sur Pico. Le Zimbreiro était enfin là.
De mon côté, j’ai découvert les Açores et Pico, à l’âge de 16 ans lors d’un voyage de groupe. Je suis immédiatement tombée sous le charme de ses paysages uniques, de ses gens et de cette vie si différente de celle que je connaissais en France. Je suis revenue plusieurs années plus tard afin de terminer un Master en « Géographie et Environnement » au cabinet de la vigne à Madalena. Rien n’avait changé. Après plusieurs semaines passées sur l’île, j’ai rencontré ces Belges de la pointe de l’île dont j’avais souvent entendu parler. On peut dire que j’ai eu un double coup de foudre: pour ce lieu unique si verdoyant, différent du reste de Pico et pour Jérémy.
Depuis presque 15 ans maintenant, nous travaillons ensemble au développement du Zimbreiro. Nous cherchons sans cesse à embellir nos chambres et notre jardin. Ce jardin qui lorsque je suis arrivée commençait tout juste à grandir. En amoureuse des plantes j’ai pu garnir ce parc pour en faire ce qu’il est aujourd’hui, un petit paradis fleuri.
En espérant que vous prendrez autant de plaisir que nous lors de vos vacances sur Pico et que votre séjour dans nos chambres d’hôtes restera inoubliable.